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Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/314

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ce qui concerne les devoirs du combat, ni pour la valeur requise dans l’accomplissement des exploits héroïques.

581. À cet égard, tu peux parler des devoirs les plus minutieux, et (il est) difficile de te contredire. (Mais), ô Dhanañjaya, tu ne dois pas suspecter ma sagesse.

582. Tu ne connais que les règles de la guerre et tu n’as pas pratiqué les vieillards. Tu n’es pas au fait des conclusions de ces (hommes), qui connaissent (les écritures) en détail et dans leur ensemble.

583. L’ascétisme, le renoncement, l’absence de rites, voilà à quoi les sages ont abouti. De ces trois (choses), chacune des deux dernières l’emporte sur la précédente, pour ceux dont la pensée tend au salut.

584. Ô fils de Prithâ, si tu penses que rien n’est au-dessus de la richesse, je vais te démontrer que là n’est pas ce qu’il y a de mieux.

585. On voit les gens vertueux adonnés aux austérités et à la récitation des védas. Les rishis, dont les mondes supérieurs sont le partage, pratiquent l’ascétisme.

586. Un grand nombre d’autres, n’ayant pas d’ennemis, fermes, habitant les bois, vont au ciel en récitant les védas dans les forêts.

587. Des gens honorables, renonçant aux ténèbres qu’engendre le manque de sagesse, réprimant les voluptés, ont pris le chemin (lumineux) du nord (qui conduit) aux mondes de ceux qui pratiquent le renoncement.

588. Ceux qui ont pris possession des cimetières, (au moment de la mort réitérée qu’on subit dans le cours de la transmigration, suivent) le brillant chemin du midi (conduisant à ces) mondes (qui sont le but) de ceux qui accomplissent des œuvres.