732. Vaiçampâyana dit : Après avoir entendu les paroles de Dvaipâyana, Arjouna était mécontent. Youdhishthira fils de Kountî répondit à Vyâsa, après l’avoir salué.
733. Youdhishthira dit : Ni cette royauté terrestre, ni les diverses jouissances (qu’elle procure), ne peuvent maintenant satisfaire mon cœur dévoré de chagrin.
734. Après avoir entendu les cris de douleur, des femmes qui ont perdu leurs époux et leurs fils, je ne puis, ô mouni, retrouver la paix du cœur.
735. En entendant ces paroles, Vyâsa, le plus excellent de ceux qui pratiquent le yoga, le grand sage connaisseur des devoirs, qui avait atteint la limite extrême de la connaissance des védas, répondit en ces termes à Youdhishthira :
736. Vyâsa dit : Aucun homme n’obtient rien (de bon), ni par ses actes, ni par ses sacrifices, et nul ne peut donner (quoi que ce soit à un autre). L’homme obtient des vicissitudes du temps, ce qui lui a été assigné par l’ordonnateur du monde.