1393. Vaiçampâyana dit : À l’arrivée du fils de Prithâ, des milliers et des milliers d’habitants de la ville, s’assemblèrent pour le voir.
1394. La grande rue avec les quartiers (divers) de la ville, (bien) ornés, resplendirent comme l’Océan qui s’enfle au lever de la lune.
1395. Parées d’ornements précieux, les grandes maisons (situées) dans les rues principales fléchissaient, en quelque sorte, sous le poids des femmes qui les remplissaient.
1396. Elles louaient, (dans des discours empreints de) douceur et de modestie, Youdhishthira, Bhîmasena, Arjouna et les deux Pândouides, fils de Mâdrî.
1397. « Ô Pâñcâlienne, (disaient-elles), tu es fortunée, toi qui, ô belle, approches les plus grands des hommes, comme Gautamî (approche) les rishis.
1398. Tes actes et tes vœux, ô belle femme, ne sont pas vains. » grand roi, c’est ainsi que les femmes louaient Krishna.