ET AUX AUTRES PÂNDOUIDES
1467. Vaiçampâyana dit : Le roi Youdhishthira, ayant entendu les paroles appropriées aux circonstances, que prononçaient ses sujets, y répondit (en ces termes) :
1468. « Assurément, les fils de Pàndou, dont les plus éminents brahmanes, réunis, célèbrent (ainsi) les qualités vraies ou fausses, sont heureux.
1469. J’estime qu’en effet nous devons être favorisés par vous, quand, dans votre bienveillance, vous nous dépeignez comme doués de tant de qualités.
1470. Le roi Dhritarâshtra est mon père et mon dieu suprême ; si on veut m’être agréable, il faut obéir à ses ordres, et faire ce qui lui plaira.
1471. C’est pour remplir ce devoir que je continue de vivre, après avoir fait ce grand carnage de mes parents. Je dois lui obéir sans me lasser.
1472. Et si vous voulez me favoriser, vous devez vous conduire envers Dhritarâshtra, comme vous le faisiez jadis.