Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol2.djvu/44

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(destructeur de la ville de Tripoura, triple, faite de fer, d’or et d’argent), à celui qui a été loué, qui mérite d’être loué et qui est loué, à Amogha (non vain), à Krittivâsas (qui a un habit de peaux), à Vilohita (rouge), à Nîlakantha (qui a le cou bleu), à celui auquel on ne peut résister, à celui qu’il est difficile de repousser, à Çakra, créateur des brahmanes, à Brahma (la prière), à Celui qui mène la vie de brahmacârin, qui est soumis à des vœux, qui pratique l’ascétisme, à Ananta la voie de ceux qui pratiquent l’ascétisme , à Bahouroûpa ( qui a plusieurs formes), à Ganâdyaksha (Ganeça maître des troupes), à Tryaksha (qui a trois yeux), cher à ceux qui l’accompagnent, maître des trésors (comme ami de Kouvera dieu des richesses), à Celui qui a pour face la terre, au favori de cœur de Gaurî (épouse de Çiva), au père de Koumâra, à Celui qui est rouge jaune, qui a pour monture préférée un taureau, à Celui qui est entièrement occupé de la parure d’Oumâ, à Celui qui est couvert d’un vêtement léger, (à Celui qui est) très terrible, supérieur, plus grand que les plus grands, auquel on ne connaît pas de supérieur, au maître du suprême astra des flèches, au protecteur du monde, au dieu à la cuirasse d’or, ayant la lune pour ornement de tête. Je m’approche du dieu protecteur, en me livrant à la méditation suprême.

262. Si je traverse aujourd’hui cette difficulté terrible et très difficile à surmonter, j’offrirai au pur Çiva une offrande de prière (formée) de tous les éléments.

263. (Le dieu) ayant connu, par l’application d’esprit de cet homme aux œuvres pieuses, que telle était sa volonté, un autel doré apparut devant ce magnanime.

264. Sur cet autel, ô roi, il s’éleva un feu, qui remplis-