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44 QUELQUES POÈMES
Le lointain des steppes n’est ni instant, ni heure,
ni année : Le large des steppes, et, de voie, aucune, aucune,
aucune. Ténèbre des nuits, et muette, muette, cette voûte
d’étoiles...
Immutabilité des jours : est latent un appel, —
mais de qui ? de qui ? de qui ?
Mère et père, où sont-ils, où sont-ils — tous les
miens ? Le rêve du printemps étincelait : vois qu’il dort,
qu’il dort, il dort... Le lointain appelle, à le suivre, appelle, à le suivre,
le suivre...
Son de zourna qui résonne, résonne, résonne...
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