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Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/230

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reste à découvert pendant une demi-heure.

Lorsqu’il y a disette de sujets de bouture, on couche en avril ou en mai de grosses touffes d’Azalea phœnicea ; les bourgeons produisent alors, en septembre, des plants de 0m,20 à 0m,30 de haut, forts, que l’on peut greffer à mesure qu’on les lève de la pleine terre. Une fois les greffes soudées, après les soins indiqués précédemment, les plantes restent en pleine terre dans le châssis froid, jusqu’au mois de mai, et elles pourront y rester pendant dix-huit mois.

D’autres horticulteurs non moins habiles dans la multiplication de l’Azalée, à Angers, greffent en mai-juin et au mois de septembre, jamais plus tard ; l’opération est en demi-fente avec œil d’appel en tête du sujet. Le greffage est appliqué aux bonnes variétés peu vigoureuses ou lentes à pousser, tandis que le bouturage à chaud au printemps, à froid en été, est préféré pour Alba perfecta striata, Antoine Chantin, Auguste Delfosse, Belle Gantoise, Comtesse de Flandre, Charles Enke, Clémentine Vervaene, Duc de Nassau, Dieudonné Spae, Étendard de Flandres, Jean Verschaffelt, Louise-Marie, La Victoire, Liliiflora, Louise Margottin, La Paix, Madame Van der Cruyssen, Rosea punctata, etc.

Ces deux dernières variétés sont, au contraire, soumises au greffage à Versailles. Dans cette ville, on obtient facilement sur tige de bonnes plantes marchandes en trois ans ; la première