Page:Baltet - L'art de greffer.djvu/458

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

blage est tout tracé. Le bec de flûte (nn’, fig. 175) du greffon étant amené sur le bec correspondant (mm’) du sujet, on fait glisser de haut en bas ; la languette du greffon s’engage dans la fente du sujet et les deux parties sont agrafées.

Si le greffon est plus étroit, on le ramène en rive de la tranche du sujet, pour que leurs épidermes puissent se confondre sur un côté au moins, dans la même périphérie.

Ligaturer avec du raphia ou de la ficelle. Étendre la ligature autour du greffon, pour contrarier son enracinement. Embouer la greffe.

Enfin butter de terre (C, fig. 176) jusqu’au sommet du greffon (B), sous l’œil de tête (d) ; le sujet (A) étant une bouture simple, le bourgeon (a) s’enracinera tandis que l’œil (c) appellera la sève.

La figure 177 représente un plant racine (A) greffé à l’abri en (C) ; un œil (a) lui est ménagé en tête ; le greffon (B) porte un œil (b) à sa base ; ces deux bourgeons d’appel hâteront la soudure de la greffe.

La greffe anglaise est d’une application facile lorsque le sujet est jeune et d’un faible diamètre.

[14]Soins après les greffages en fente et à l’anglaise. — Nous ne voulons pas entrer dans les détails de culture, que la méthode en soit traditionnelle ou perfectionnée. Les soins particuliers sont d’abord le buttage de la greffe, puis le tuteurage, ensuite l’ébourgeonnement, le pa-