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la tige. En général, les branches fortes sont enlevées totalement, jusque sur leur talon ; les moyennes sont coursonnées, et les faibles conservées. (Voir fig. 30, p. 49.)

Coursonner une branche, c’est la tailler à quelques yeux, soit les branches A (fig. 30) rapprochées ou coursonnées en B. On ne doit pas oublier que le retranchement des branches fatigue un arbre et que leur conservation le fortifie. La taille aura donc pour but de former le sujet et d’équilibrer sa végétation.

[fig28]


Fig. 28. — Modes d’élagage.

Lorsque la tige est forte, il n’y a aucun inconvénient à supprimer les branches latérales, depuis le collet jusqu’à l’endroit destiné à la greffe.

En résumé, élaguer sévèrement les tiges plus fortes, élaguer partiellement les tiges faibles, éviter les mutilations sur les sujets chétifs.

En élaguant une branche (A, B, fig. 28), il convient de ménager un peu de son empâtement ou talon, à la base plutôt qu’au sommet ou gorge du point d’attachement sur la tige. On y parvient