et les bois, dans les haies et les charmilles, où l’on rencontre des arbres unis entre eux par leurs couches ligneuses, conséquence de leur frottement prolongé, de leur contact intime.
Le greffage par approche consiste donc à souder deux arbres par leur tige ou leurs branches. Dans certains cas, c’est une branche du sujet qui sera greffée sur lui-même.
L’époque de greffer en approche commence avec la sève et finit avec elle, de mars en septembre. Le sujet et le greffon sont à l’état ligneux ou herbacé, l’opération reste la même.
Avec le greffage par approche, on n’effeuille pas le greffon, comme avec d’autres systèmes, parce que le greffon reste adhérent à l’arbre-mère ou garde ses racines en terre au moment de son application sur le sujet.
On entame le sujet et le greffon au moyen d’une ablation de bois et d’écorce identique sur les deux parties, de manière à les faire joindre intimement, en les réunissant. Pour faciliter la soudure, on applique une ligature et un engluement ; on ajoutera un support, un tuteur ou un lien, s’il s’agit de deux arbres distincts.
Après une saison au moins de végétation, quand l’agglutination est certaine, on procède au sevrage ; l’élève est isolé de la mère et vivra de ses propres éléments.
Nous établissons trois catégories de greffes en approche : 1o les greffes de côté, pour lesquelles