Puis venait une dame qui se creusait également comme la précédente. Vraiment, s’il y en avait eu une troisième, et que vous les eussiez observées, vous n’auriez pas pu vous empêcher de rire des demi-lunes toutes faites par ces protubérances exorbitantes.
La saillie prodigieuse de ces choses, que je ne saurais nommer, et qui dominent singulièrement la question de la démarche féminine, surtout à Paris, m’a longtemps préoccupé. Je consultai des femmes d’esprit, des femmes de bon goût, des dévotes. Après plusieures conférences où nous discutâmes le fort et le faible, en conciliant les égards dus à la beauté, au malheur de certaines conformations diaboliquement rondes, nous rédigeâmes cet admirable aphorisme :
En marchant, les femmes peuvent tout montrer, mais ne rien laisser voir.
— Mais certainement ! s’écria l’une des dames
consultées, les robes n’ont été faites que pour
cela.
Cette femme a dit une grande vérité. Toute notre société est dans la jupe. Otez la jupe à la femme, adieu la coquetterie ; plus de passions. Dans la robe est toute sa puissance : là où il y a