si elle aimait mon fils, si mon fils l’aimait !… Il me semble que j’ai vu quelque chose…
Non ! non !
Ah ! répondez, ma sœur ! elle l’a bien mérité, n’est-ce pas ? vient !
Scène IV.
Monsieur le général de Verby.
Ah !
Tout va bien ! ma présence n’était plus nécessaire, et je suis revenu près de vous. On espère beaucoup pour votre fils. Le résumé du président semble pousser à l’indulgence.
Ô mon Dieu !
Jules s’est bien conduit ! mon frère, le comte de Verby, est dans les meilleures dispositions à son égard. Ma nièce le trouve un héros, et moi… et moi, je sais reconnaître le courage et l’honneur… Une fois cette affaire assoupie, nous presserons le mariage.
Il faut pourtant vous avouer, Monsieur, que nous avons fait des promesses à cette jeune fille.
Laissez donc, ma sœur !
Sans doute ; elle mérite… vous la payerez bien quinze ou vingt mille francs… c’est honnête !
Vous le voyez, ma sœur, M. de Verby est noble, généreux, et dès qu’il pense que cette somme… Moi je trouve que c’est assez.
Voici M. Rousseau.