ma mère, des émotions bien violentes on dirait qu’au lieu d’un mariage compromis, vos existences elles-mêmes sont menacées. La duchesse et sa fille s’en vont frappées…
Ah ! pourquoi sont-elles venues au milieu de ce débat ?
Ce Raoul vous intéresse donc aussi ?
Et toi donc ? Ta fortune, ton nom, ton avenir et ton mariage, tout ce qui est plus que la vie, voilà ce qui s’est joué devant toi !
Si toutes ces choses dépendent de ce jeune homme, j’en aurai promptement raison.
Un duel, malheureux ! Si tu avais le triste bonheur de le tuer, c’est alors que la partie serait perdue.
Que dois-je donc faire ?
Ce que font les politiques : attendre !
Si vous êtes eu péril, Mon père, croyez-vous que je puisse rester impassible ?
Laissez-moi ce fardeau, mon fils, il vous écraserait.
Ah ! vous parlerez, mon père, vous me direz…
Rien ! nous aurions trop à rougir tous deux.
Scène XIII.
Monsieur le duc, daignez m’excuser d’avoir forcé votre porte, mais (bas et à lui seul) nous venons d’être l’un et l’autre victimes d’un