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Page:Balzac - Œuvres complètes, éd. Houssiaux, 1874, tome 16.djvu/211

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VII.

Sans le Mouvement, tout serait une seule et même chose. Ses produits, identiques dans leur essence ne diffèrent que par le Nombre qui a produit les facultés.

VIII.

L’homme tient aux facultés, l’ange tient à l’essence.

IX.

En unissant son corps à l’action élémentaire, l’homme peut arriver à s’unir à la lumière par son intérieur.

X.

Le Nombre est un témoin intellectuel qui n’appartient qu’à l’homme, et par lequel il peut arriver à la connaissance de la Parole.

XI.

Il est un nombre que l’impur ne franchit pas, le Nombre où la création est finie.

XII.

L’Unité a été le point de départ de tout ce qui fut produit ; il en est résulté des Composés mais la fin doit être identique au commencement. De là cette formule spirituelle : Unité composée, Unité variable, Unité fixe.

XIII.

L’Univers est donc la variété dans l’Unité. Le Mouvement est le moyen, le Nombre est le résultat. La fin est le retour de toutes choses à l’unité, qui est Dieu.

XIV.

Trois et sept sont les deux plus grands nombres spirituels.