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Page:Balzac - Code des gens honnêtes.djvu/122

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aune de drap de plus, doivent bien se garder de laisser leur enseigne la nuit.

§ 5.

La coutume d’avoir des portefeuilles à serrure et à secret est très-bonne.

Mais le voleur emporte le portefeuille.

§ 6.

Avant la révolution, les boutiques du Pont-Neuf étaient ambitionnées par les détaillants des objets les plus rares. Le Pont-Neuf étant la seule communication centrale, les marchans y faisaient de rapides fortunes. Le loyer de ces petites boutiques était de cent louis, et appartenait à l’Académie.

La garde de ces petites tours était commise pendant la nuit à un poste de gardes françaises, qui se tenait au milieu du pont ; et les marchans, certains qu’un œil vigilant veillait sur la serrure de leurs boutiques pendant toute la nuit, que de bons réverbères éclairaient le pont, ayant soin de bien fermer leur magasin, se retiraient