s’y cantonnent, s’y habituent, et se font des idées fortes, mais bizarres, des conséquences de l’état social.
Mais que l’on réfléchisse aux événements qui conduisent un homme à cette profession difficile, où tout est ou gain ou péril ; où, semblable au pacha qui commande les armées de sa hautesse, le voleur doit vaincre ou recevoir le cordon ; de plus hautes pensées naîtront peut-être au cœur des politiques et des moralistes.
Lorsque les barrières dont les lois entourent le bien d’autrui sont franchies, il faut reconnaître un invincible besoin, une fatalité ; car enfin la société ne donne même pas du pain à tous ceux qui ont faim ; et, quand ils n’ont aucun moyen d’en gagner, que voulez-vous qu’ils fassent ? Mais, bien plus, le jour où la masse des malheureux sera plus forte que la masse des riches, l’état social sera