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Page:Balzac - Code des gens honnêtes.djvu/229

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on cherche pour découvrir tout ce que laisse ou ne laisse pas votre grand-père.

Vous voyez deux clercs au nez pointu qui sondent les boiseries, secouent les tables, remuent les chaises, et cherchent comme Cromwell : « l’esprit du Seigneur. » Pendant tout ce temps le notaire ou son clerc écrit, et le commissaire-priseur apprécie les objets.

Voyez-vous la dépense que vous causent ces tabatières, ces tableaux !

— Oh ! voilà un bien beau morceau ! s’écrie un clerc.

Le notaire l’interrompt, le commissaire-priseur arrive ; on examine, on admire ; vous, vous êtes flatté, vous racontez où et comment votre grand-père se procura ce chef-d’œuvre, combien il y était attaché, etc., et l’on vous écoute : l’heure se passe.

Cependant, de temps en temps, le premier clerc ou le second disent d’un air fâché : « Ne perdons pas notre temps : allons, Messieurs, il est précieux. »

Mais telle est la curiosité humaine,