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Page:Balzac - Code des gens honnêtes.djvu/250

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ciers qui se disputent les rangs d’inscriptions, etc.

Votre acquéreur, ennuyé, fait des offres et, ce petit procillon accessoire, aboutit à déposer le prix à la caisse d’amortissement.

Enfin, après bien des jugemens, bien des disputes, on fait un ordre ; c’est-à-dire que vos créanciers vont se faire payer en justice, les uns après les autres. Vous pensez que c’est une chose toute simple. Erreur !… Voilà comme on procède :

L’avoué de l’acquéreur et l’avoué du plus ancien des créanciers signifient à tous les créanciers, 1o le jugement d’acquisition ou le contrat ; 2o la requête aux juges pour régler les créances ; 3o l’état de vos inscriptions, etc.

Ainsi le veut une loi sage : car ne faut-il pas que chaque créancier connaisse le jugement, puisse surenchérir s’il trouve l’immeuble vendu à vil prix ? n’a-t-il pas intérêt à vérifier l’état des inscriptions pour savoir s’il est à son rang, si l’on n’y a pas inséré de fausses créances, des créanciers