Page:Balzac - Code des gens honnêtes.djvu/264

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pêtes, qu’il pressait les peuples sous le poids d’un colosse effroyable, que les révolutions déchaînaient leur furie, c’était, messieurs (la requête est toujours adressée au tribunal), c’était pour rendre les Bourbons plus chers à la France, pour les lui rendre environnés des bienfaits de la paix, sous un jour calme, doux. Ils ont apparu comme des souvenirs gardés par l’ange de la concorde, et furent reçus par d’unanimes applaudissemens........ Et le roi législateur qu’appelaient nos vœux, tout en concédant cette immortelle Charte, a senti que Dieu lui avait aussi imposé les devoirs de la reconnaissance envers ses anciens serviteurs, victimes comme lui de l’exil, et qui l’avaient suivi partout. C’est alors que ce grand monarque, aux pensées si hautes, si généreuses, digne de ses ancêtres, non content de relever les autels, de consolider le trône, de rendre à la justice son ancien éclat, de faire de la France, la France ancienne plus forte, plus majestueuse encore, a rendu cette célèbre