son amant se marie. Terreur ! effets dramatiques ; reproches, scènes attendrissantes, déchirantes. « Tu vas m’abandonner mon cher cœur, toi que j’aime. »
— « Non, jamais ! »
— « Serait-il vrai ? »
— « Oui ! »
Mais de l’argent, où en prendre ?
On marie le jeune homme avec mademoiselle Joséphine. On danse (deuxième ballet), on joue, on rit. À minuit on cherche le marié : il a emporté les cent mille écus, fuit avec la petite femme du second acte et laisse sa prétendue. On se tait ; mais la vengeance atteindra les coupables ; ils mangeront les cent mille écus et seront damnés.
Que faire, pères et mères, contre une semblable escroquerie ! comment s’en garantir ! c’est un coup de Jarnac. Ils sont rares mais cela tombe sur une famille comme une grêle.