Page:Balzac - Contes drolatiques.djvu/242

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ÉPILOGUE


Cy fine le premier dixain de ces Contes, miesvre eschantillon des œuvres de la Muse drolaticque iadis née en nos pays de Touraine, laquelle est bonne fille et sçayt par cueur ce beau dicton de son amy Verville, escript dans le moyen de parvenir : Il ne faut qu’estre effronté pour obtenir des faveurs. Las ! folle mignonne, recouche-toy, dors, tu es essoufflée de ta course ; peut-estre as-tu esté plus loing que le présent. Doncques, essuye tes iolis pieds nus, bousche-toy les aureilles et retourne à l’amour. Si tu resves d’aultres poésies tissues de rires, pour en parachever les comicques inventions, tu ne doibs escouter les sottes clameurs et iniures de ceulx qui, entendant chanter ung ioyeulx pinson gauloys, diront : Ah ! le vilain oyseau !


─────