Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/142

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Inutile d’ajouter qu’en attendant, il prêtait soigneusement l’oreille pour entendre si quelqu’un d’autre que madame de l’Estorade venait à entrer dans le salon où il avait dressé son piège ; dans ce cas il se fût empressé d’intervenir pour empêcher que des yeux indiscrets ne se portassent sur ce papier dépositaire de si étranges secrets.

La voix de madame de l’Estorade, parlant avec quelqu’un, et bientôt après, son entrée dans le cabinet, en la compagnie de M. Octave de Camps, annoncèrent au pair de France le succès de sa ruse. En allant assez loin au-devant de son visiteur, il put, par la porte restée entr’ou-