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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/163

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gnent pas, on s’étourdit sur eux. Tenez ma chère, ajouta-t-elle, en montrant un volume encore ouvert auprès d’elle, un peu avant votre arrivée, je voyais, dans ce dictionnaire de médecine, que chez les gens qui souffrent du foie, le caractère devient morose, inquiet, irritable. Eh bien ! précisément depuis quelque temps je remarque chez mon mari un grand changement d’humeur ; vous-même, l’autre jour, me le signaliez ; rien que cette scène, d’ailleurs, dont M. de Camps a été témoin et qui dans notre ménage est sans précédent, me paraît la plus effrayante des indications.

— Ma chère bonne, vous êtes comme