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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/94

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Sans avoir eu précisément à se plaindre de l’attitude de la comtesse à son égard, jamais Sallenauve ne l’avait trouvée pour lui bien chaleureuse, et il l’avait jugée à travers l’opinion que généralement le monde avait de sa personne et de son caractère.

En elle, il n’avait donc vu qu’une femme très distinguée par l’intelligence mais complètement paralysée du côté du cœur, grâce à l’amour absorbant et exclusif dont elle était possédée pour ses enfants. La glaciale madame de l’Estorade, avait-il écrit une fois à Marie-Gaston, et c’était bien juste, si jamais il