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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/102

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Estève est-ce qu’il n’y a des églises qu’en Italie ?

— Précisément, reprit Vautrin, je sentais que, pour donner de la vraisemblance à mon personnage et à ma démarche, j’avais besoin, par un autre côté, de me poser sous un aspect un peu excentrique ; prenant donc au bond l’occasion de faire, dans toute l’étendue du mot, une querelle d’Allemand : — Je vous observe, monsieur, répondis-je d’un ton qui n’avait rien de rassurant, que vous me faites l’honneur de me donner un démenti. — Comment ! dit l’Anglais avec étonnement, c’est à mille lieues de ma pensée. — C’est clair, pourtant, repris-je ; je vous dis : j’ai entendu la signora dans une