Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Comment, monsieur, dit la Luigia, pour rendre mon engagement possible, un pareil sacrifice ! Jamais je ne saurais permettre…

— Ma bonne madame Saint-Estève, dit Vautrin, vous êtes une bavarde, je n’expose rien, j’ai vu l’affaire de près, et à la fin de la saison je suis sûr pour des bénéfices ; d’ailleurs je suis très riche, je suis veuf, sans enfants, et quand partie de cette somme est perdue, je ne me pends pas pour cela.

— C’est égal, monsieur, dit l’Italienne je ne souffrirai point une folie pareille.