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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/138

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— Allons, chère belle, dit la Saint-Estève, il faut vous résigner à avoir à mon ami Halphertius cette obligation ; vous comprenez que si je vous croyais ainsi entraînée au-delà de ce que vous jugez convenable, je ne me mêlerais pas de tout ceci. Parlez-en d’ailleurs à votre confesseur, vous verrez ce qu’il vous en dira.

— En Italie, je lui parlerais ; mais en France, pour un engagement de théâtre, je n’irai pas le consulter.

— Voyons, signora, dit Vautrin de l’air le plus affectueux ; pensez donc plutôt à votre carrière dans les arts : qu’elle s’ouvre si belle devant vous ! Et quand tous