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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/153

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article ? Il faut vraiment n’avoir jamais lu l’Avare de Molière pour ne pas s’aviser du Maître Simon que de temps immémorial les prêteurs à la petite semaine ont toujours eu soin d’interposer entre leur industrie et les tracasseries de la justice.

Au moyen d’un intermédiaire, monsieur Bixiou, que le grand laisser-aller de sa vie forçait souvent de recourir au crédit, s’était trouvé avec Jacqueline Collin en relations d’affaires, et, par son adresse de singe à fureter tous les mystères, ceux surtout qui pouvaient l’intéresser à travers toutes les ténèbres dont elle s’environnait, il avait fini par remonter jusqu’à sa créancière. Un jour, ne se trou-