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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/201

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Pigoult, répondit Bricheteau, par lesquels j’ai été avisé de la trame, ne mettent pas plus que moi en doute l’identité du marquis, et dans le commérage dont on essaie de vous faire une menace, un seul côté me paraît grave : c’est que, par votre absence, vous laissiez le champ libre à vos adversaires.

— Mais, repartit le député, la Chambre ne jugera pas sans m’entendre ; j’ai écrit au président pour lui demander un congé, et dans le cas très peu probable où ce congé ne me serait pas accordé, j’ai prié l’Estorade, qui sait les motifs de ma présence ici, de vouloir bien me servir de caution.