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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/239

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cœur, dit la Luigia, pas une qui ait pu avoir un dénouement heureux ! Votre étoile est vraiment étrange ! Sans doute, lorsque j’étais si peu comprise, je ne faisais que subir sa bizarre influence, et alors, il faudrait vous pardonner ?

— Puisque vous me recevez à merci, permettez-moi de revenir sur ma curiosité : tout à l’heure vous me disiez que l’avenir ne vous appartenait plus ; à la prodigieuse franchise de vos aveux, j’ai dû comprendre qu’entre vous et moi, pour vous en donner le courage, avait dû s’élever une bien solide barrière ; quelle est donc cette puissance par laquelle presque d’un seul élan vous avez