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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/260

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Dans le bureau auquel la voie du sort l’avait attaché, l’élection du président ne s’était faite dans le sens ministériel qu’à une voix de majorité ; la présence du député d’Arcis aurait donc assuré la nomination du candidat de l’opposition.

De là un mécontentement marqué dans les journaux du parti, qui, en expliquant leur défaite par cet imprévu, ne se défendaient pas d’un étonnement un peu aigre. Ils ne qualifiaient pas encore la conduite du défaillant, mais ils déclaraient ne savoir comment s’en rendre compte.

De son côté, Maxime avait l’œil au guet,