Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/267

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

électeurs avaient décerné dans l’exercice de leur souveraineté. Qui ne comprend d’ailleurs, ajoutait l’orateur, que donner à la demande en autorisation de poursuites un effet actuel, quel qu’il fût, c’est en préjuger la valeur et le mérite, lorsque la présomption d’innocence acquise à tout accusé devait l’être, à bien plus fortes raison à un homme dont la probité n’avait jamais fait un doute, et qui venait d’être honoré librement du suffrage de ses concitoyens. »

La discussion se prolongea quelque temps sur ce thème, dont les orateurs ministériels prirent naturellement le contre-pied, puis survint une complication.