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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/288

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croire que de cette souveraineté, que d’ailleurs j’ai toujours cherché à dissimuler, je n’avais jamais fait un pareil usage.

— Est-ce que je ne le sais pas ? répondit M. Octave de Camps, en prenant affectueusement les mains de madame de l’Estorade dans les siennes, je suis néanmoins de l’avis de ma femme ; il faut boire ce calice.

— Mais en entendant toutes les infamies que vont débiter ces ministériels, je mourrai de honte ; il me semblera qu’on égorge à deux pas de moi un homme, alors que je n’ai que le bras à éten-