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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/298

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Madame de l’Estorade ne s’étonna pas beaucoup de voir cette histoire que Sallenauve lui avait donnée pour très secrète, parvenue à la connaissance de madame d’Espard : la marquise était une des femmes les mieux informées de Paris ; son salon disait mythologiquement un vieil académicien, était le Palais de la Renommée.

— Voilà, je crois, la séance qui commence, dit la comtesse, qui, s’attendant toujours à quelque coup de griffe de la marquise, n’était pas fâchée de rompre la conversation.

En effet, le président avait agité sa sonnette, les députés prenaient leurs places ; la toile allait se lever.