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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/308

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Sallenauve a donc ma sympathie tout entière, et personne ne s’étonnera de me voir monter à cette tribune pour appuyer les conclusions de votre commission.

Seulement, je ne saurais m’y rallier jusque dans leurs conséquences finales, et l’idée de notre collègue déclaré, sans discussion, démissionnaire par le fait seul de son absence prolongée au-delà d’un délai de grâce, répugne à la fois à ma conscience et à ma raison.

On vous dit : l’indifférence de M. de Sallenauve pour ses fonctions est d’autant moins vénielle, qu’il se trouve placé sous le coup d’une accusation grave ; mais si cette accusation, messieurs, était