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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/313

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ges sont indignes de la Chambre.

Le colonel FRANCHESSINI. — Messieurs, plus habitué à la franchise des camps qu’aux réticences de la tribune, j’ai peut-être ici le tort de penser tout haut. L’honorable préopinant vous a dit : Je crois que M. de Sallenauve est allé chercher des pièces pour sa défense ; et moi je ne vous dis pas : Je crois ; je vous dis : Je sais qu’un riche étranger est parvenu à substituer sa protection à celle dont le Phidias, notre collègue, honorait une belle Italienne… (Nouvelle interruption. — À l’ordre ! à l’ordre ! C’est intolérable.)

UNE VOIX. — Monsieur le président, ôtez la parole à l’orateur.

Le colonel Franchessini se croise les bras, et attend que le tumulte soit apaisé.