Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/315

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. DE RASTIGNAC. — Il n’a pas tenu à moi, messieurs, que le scandale qui vient d’être donné à la Chambre ne lui fût épargné. J’avais voulu, au nom de la vieille amitié qui m’unit au colonel Franchessini, le persuader de ne pas prendre la parole dans une question délicate où son expérience des choses parlementaires, aggravée en quelque sorte par la spirituelle facilité de sa parole, pouvait l’entraîner à quelque excentricité regrettable. Tel était, messieurs, le sens des courtes explications qu’on l’a vu avoir avec moi à mon banc, avant qu’il prît la parole, et moi-même je ne l’ai demandée, après lui, qu’afin d’écarter toute idée de complicité dans l’indiscrétion qu’à mon avis il a commise, en