Aller au contenu

Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/94

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Naturellement je lui ai donné peu d’espoir ; mais vraiment, j’ai été fâché de ne pouvoir rien faire de ce qu’il me demandait ; tout d’abord, j’ai pris pour lui de la sympathie : c’est un homme de bonnes façons, l’air énergique et spirituel, et dans lequel je crois bien que MM. les ministres n’auront pas un adversaire commode.

— Tant pis pour lui dit la Saint-Estève, il n’avait qu’à ne pas pousser cette chère petite à bout. Ah ça ! et cet engagement pour lequel tu m’écrivais que tu avais déjà mis les fers au feu.

— Tu sais, ma minette, ce que c’est