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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome II.djvu/99

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— Sir Francis Drake, continua Vautrin, est un Anglais, très chauve, qui a le nez rouge et de grandes dents jaunes et saillantes : il me reçut avec une politesse froide en me demandant en bon français quelle était l’affaire dont je voulais l’entretenir. — Tout à l’heure, déjeunant au Café de Paris, répondis-je, je lis ceci : et je lui passe le journal en lui marquant l’article du doigt. — C’est inconcevable, dit l’impresario après m’avoir rendu le journal, qu’on se permette ainsi de faire les honneurs du crédit des gens ! — Le journaliste ne sait ce qu’il dit ? vous n’avez pas besoin de capitaux ? — Vous comprenez, monsieur, que ce n’est pas par la voie d’un journal de théâtre que, dans tous les cas, je leur fe-