Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/14

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Déposée au parquet du procureur du roi, la plainte dont je suis l’objet n’y eût pas été admise ; car elle se présente nue et sans l’entourage d’aucune espèce de preuves, et je ne sache pas que le ministère public soit dans l’usage de poursuivre sur l’allégation gratuite du premier venu. Il faut donc admirer la rare prestesse d’esprit qui a compris qu’en s’adressant à vous on avait tout le bénéfice d’une accusation politique là où ne se rencontraient pas même des éléments d’un simple procès. (Mouvement.)

Maintenant, à quel habile tacticien parlementaire faut-il reporter l’honneur de cette invention ? Vous le savez, mes-