Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/20

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vraie de mon absence, j’eusse disposé d’un secret qui n’était pas le mien ; je ne me suis pas, du reste, dissimulé que, par cette réticence, dans laquelle je suis encore obligé de persister aujourd’hui, j’exposais mon procédé aux interprétations les plus étranges et qu’il fallait même m’attendre à voir, dans les explications officieuses qui essaieraient de se substituer aux miennes, le burlesque, quelquefois, se mêlant à l’odieux. (Mouvement.)

En réalité, je tenais si parfaitement à ne manquer a aucun des devoirs de ma situation, qu’en commun avec M. le ministre, j’avais eu le sentiment d’une