Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/23

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE PRÉSIDENT. — Huissiers, faites ouvrir les ventilateurs. C’est le défaut d’air qui a amené ce regrettable accident. Monsieur de Sallenauve, veuillez reprendre votre discours.

M. DE SALLENAUVE. — En deux mots, messieurs, je me résume. La demande en autorisation dont vous avez été saisis, a sans doute perdu, aux yeux de mes collègues, même les moins bienveillants, beaucoup de sa valeur. J’ai là une lettre par laquelle la paysanne champenoise, ma parente, en retirant sa plainte, confirme toutes les explications que j’ai eu l’honneur de vous donner. Je pourrais lire cette lettre, mais je trouve plus convenable de la déposer