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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/271

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meus pas ; ce ne pourrait être qu’un délai de quelques heures. Veille à ce que le cocher promène les chevaux, et à ce que M. Paradis ne fasse pas trop d’insolences. Ah ! j’oubliais ; dans la matinée de demain, tu porteras ces cinquante louis chez M. Félix de Vandenesse ; je les lui dois d’hier soir au club ; tu ne les remettras qu’à lui-même bien entendu, en lui disant que tu me crois parti pour me marier.

La voiture attelée attendait dans la cour. Maxime y monta sans plus rien garder de l’air soucieux que ses gens avaient pu remarquer chez lui depuis quelques jours ; et comme il payait toujours largement les guides, le postillon prit au grand galop la route de Troyes.