Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/39

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compagné de Daniel d’Arthez et de Canalis, qui, tous deux, avaient soutenu la validité de son élection. Se séparant d’eux un moment, il s’approcha avec vivacité d’un homme d’assez piètre aspect qui semblait le guetter au passage, et auquel il donna une chaleureuse poignée de main ; ensuite, il présenta ce même homme à ses deux collègues, qui ne parurent pas lui faire un accueil moins distingué.

Cette singularité fut bientôt expliquée par un journaliste, qui dans l’inconnu, devina cet employé à quinze cents francs d’appointements, dont Sallenauve avait reproché la destitution au ministère ; en sa qualité de victime d’une mesure vio-