Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/54

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— Vous avez vu, cher monsieur, qu’à cette tribune je l’ai formellement désavoué, tout aussi bien que le colonel Franchessini.

— Sans doute, dit Canalis ; mais, pour la considération du pouvoir, il eût été désirable que ce désaveu ne fût pas précédé d’un discours où, dans une question qui, vous l’avez déclaré vous-même, n’avait rien de ministériel, vous avez fait tous vos efforts pour aggraver la position de notre honorable ami.

— Monsieur de Canalis, dit Rastignac, ne vous est-il jamais arrivé dans votre vie d’être entraîné par une occasion ?