Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome III.djvu/74

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Sallenauve chercha aussitôt le compte-rendu de la Chambre, et après s’être donné le plaisir de parcourir son discours, très exactement rendu, comme il n’avait point grand souci du reste, il passa le journal à Bricheteau.

Celui-ci, lisant plus à fond, ne tarda pas à faire une découverte.

— Tenez, dit-il, regrettez donc encore d’avoir un peu sévi contre vos chers amis les l’Estorade ! Et il donna lecture à Sallenauve de la lettre qui suit :

« Monsieur le rédacteur,

» Permettez-moi d’user de la voie de