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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/15

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gade de Vautrin, en rapporta sur la réalité de l’heureuse fin qu’allait faire M. de Trailles, les renseignements les plus précis et les plus concluants ; dans une dernière visite qu’il fit à l’agente matrimoniale, le futur gendre des Beauvisage emporta la promesse que, le lendemain sans faute, son emprunt pourrait être conclu.

Mais le lendemain, ces sortes d’affaires étant invariablement soumises à une désespérante série de délais qui ont pour but, en surexcitant l’impatience et le besoin de l’emprunteur, de surexciter en même temps le taux de l’intérêt, la Saint-Estève ne fut plus en mesure. Toutes ses