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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/154

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d’une innocente plaisanterie, mais en réalité avait la valeur d’un de ces glands qu’un, enfant sème dans un coin de son jardinet, et qui, plus tard, y devient un chêne. Dans le moment, madame de Rastignac était à mille lieues de pouvoir prendre de la jalousie ; avec une mémoire assez peu charitable, madame de l’Estorade venait de lui raconter la visite qu’elle avait faite, accompagnée de son mari, à l’atelier de Sallenauve, alors que la Luigia était chez lui en qualité de gouvernante :

— Vous représentez-vous, colonel, dit la comtesse Augusta, cette belle dame qui tourna la tête à M. de Rastignac, s’escrimant du balai et du plumeau ?