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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/309

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visage de Marianina la trace d’un grand mouvement d’émotions qui se succédaient en elle ; il crut lire de la surprise, du dédain de la colère, voire même de l’indignation violente ; mais quand il eut achevé, toute cette tempête intérieure parut apaisée, et la jeune fille lui dit avec une apparence de résignation parfaitement bien jouée si elle n’était réelle :

— J’ai en effet, monsieur, à me reprocher d’avoir étrangement compromis votre nom ; mais on vous l’a dit, il s’agissait d’empêcher beaucoup de mal, et j’ose espérer de votre bon cœur un généreux pardon.

— Ainsi, demanda Sallenauve, tout était vrai dans la confidence de madame