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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/313

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donner son nom à une fille compromise ?

— Compromise sérieusement : non sans doute ; mais s’il s’agissait seulement d’une légèreté dont le détail me serait confié de manière à me laisser juge de sa portée vraie !

— Ne faisons pas de rêves, dit Marianina ; moi-même j’ai trop d’amour-propre pour être ainsi prise à dire d’expert. Ma vie, maintenant, est close et arrêtée : je ne sortirai plus de cette maison.

— Madame la supérieure ne croit pas, mademoiselle, que vous ayez la vocation de la vie religieuse.

— Je supplierai Dieu de me la donner ; il voit dans le fond des cœurs, et ne me refusera pas cette consolation.